Depuis l’arrivée des OGM (Organismes Génétiquement modifiés) dans les années 1990, le paysage agricole s’est considérablement transformé. L’apparition de plantes dont le code génétique a été modifié pour les rendre plus résistantes et plus productives a complètement déstabilisé le marché de l’agriculture. Les plantes traditionnelles, plus faibles et moins fertiles, ont été délaissées par les cultivateurs, soucieux de se maintenir face à la concurrence des OGM. Au point qu’il est aujourd’hui difficile de trouver dans le commerce des semences qui ne soient pas issues d’une manipulation génétique.
OGM : un désastre pour l’écologie et pour notre santé
L’impact d’une telle généralisation de la culture des OGM sur notre santé est proportionnel aux bouleversements environnementaux qu’elle implique. Des pesticides de plus en plus puissants sont utilisés pour lutter contre des nuisibles et parasites de plus en plus résistants. Ces pesticides pénètrent dans les plantes, et nous les mangeons, ils s‘infiltrent dans les sols et nappes phréatiques, et nous les buvons. Outre les dangers que présente la consommation d’un produit ayant subi des modifications génétiques, il s’agit donc de prendre en compte toute l’industrie parallèle de produits hautement toxiques que la production d’OGM implique.
Des semences génétiquement modifiées pour être stériles
Les grandes firmes comme Monsanto, qui commercialisent ces graines, ont compris qu’il était dans leur intérêt de vendre des semences stériles. Aujourd’hui, l’obsolescence programmée ne concerne pas uniquement les portables et ordinateurs, mais également les plantes conçues pour mourir sans se reproduire. Une aubaine pour les grandes multi-nationales qui renouvellent chaque année leur chiffre d’affaire, mais une catastrophe pour notre planète, et un réel handicap pour les petits cultivateurs qui deviennent étroitement dépendants du grand business de la semence.
Nous sommes donc face à un enjeu écologique de taille dont le revers de la médaille est une logique de profit.
Campagne « Liberté, Santé, Biodiversité… AUX GRAINES CITOYENS ! »
Face à cette situation alarmante, la fondation Léa Nature/Jardin BIO milite pour un retour aux semences traditionnelles, libres et respectueuses de l’équilibre écologique. Cette campagne est visible lors de la 2ème édition des Semences Paysannes qui se tient du 20 au 28 septembre 2014 en France et dans la presse à partir du 22 septembre. La fondation a déjà lancé un appel à projets "semences en liberté" et consacré 200 000 € aux projets d'associations qui oeuvrent pour la préservation et diffusion des semences traditionnelles.
Pour une plus grande autonomie des agriculteurs et une meilleure santé des consommateurs, rejoignez le combat de Léa Nature et de ses partenaires et dites non au semences transgéniques.