Qu’est-ce que la vivisection ?
La vivisection est une méthode de recherche qui permet d’utiliser des animaux vivants pour le développement des connaissances biomédicales. La loi impose qu’avant leur mise sur le marché, chaque nouvelle substance, chaque nouveau médicament soit testé sur des animaux.
Les animaux sont utilisés pour :
- la pharmacologie
- la recherche médicale
- les tests sur les cosmétiques
- la recherche sur les maladies psychiques
- la recherche militaire
- l’enseignement.
Les animaux sont :
- amputés (des cordes vocales, …)
- empoissonnés
- brûlés
- aveuglés
- affamés
- mutilés
- congelés
- décérébrés
- soumis à des chocs électriques
- infectés avec des virus ne les touchant généralement pas.
La majorité de ces atrocités sont subies sans anesthésie ! Pouvez-vous, un instant, imaginer ce qu’ils subissent ? Les mots me manquent ou ont une portée bien trop faible pour décrire l’horreur qui se cache derrière la vivisection et ce que je ressens. "L’Union et les États membres tiennent pleinement compte des exigences et du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles", voilà ce qu’affirme l’article 13 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. De ce fait, les droits fondamentaux des animaux doivent être respectés !
Pour mettre un terme à l’expérimentation animale, la Commission européenne doit abroger la directive 2010/63/EU (dite "pour la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques"). Dans ce but, le 25 avril 2012, le texte de l’initiative citoyenne européenne a été inscrit au registre de la Commission européenne.
Le 1er novembre 2013, la collecte des signatures sera clôturée.
Il est encore temps d’agir. Exprimez votre Non à l'expérimentation animale :
- En signant la pétition en ligne
- En faisant des actions dans votre ville
Mon témoignage de cette mobilisation :
« C’est en devenant consommatrice de produits issus de l’agriculture biologique que j’ai appris que des tests sur les animaux étaient pratiqués notamment par l’industrie pharmaceutique et l’industrie cosmétique (non bio), ce qui m’a confortée dans mes choix : consommer bio et prendre soin de ma santé et de mon bien-être avec les thérapies alternatives.
Enfin, ce n’était pas ma première « rencontre » avec les tests sur les animaux car on en fait l’expérience à l’école, en cours de sciences naturelles : il s’agit de la dissection.
En général, lorsque les médias parlent de recherches médicales, on voit souvent des souris et des rats en laboratoires mais les images sont choisies et on ne voit pas d’animaux maltraités, en souffrance, on ne voit pas de chiens, de chats, de lapins, … Je n’imaginais pas un seul instant en quoi consistaient ces tests ni même qu’ils concernaient d’autres domaines que la recherche médicale comme l’industrie du tabac, par exemple.
C’est en m’impliquant plus dans la protection animale (signer des pétitions, …) que j’ai découvert l’ampleur des dégâts.
Les mots peuvent avoir un sens très fort mais les images, elles, me font si mal au cœur. Les émotions se bousculent : tristesse, colère, … Comment agir face à la détresse des animaux traités comme des objets, des êtres inférieurs eux qui respirent, qui sont faits de chair et de sang, qui ressentent des émotions, comme nous ? »