Son rêve d'enfant était d'être avocate. Au lieu de s'y accrocher, elle a suivi l'appel de son âme en quittant tout pour partir s'installer à Bali, le dernier endroit où elle avait été heureuse. Angella Jaber se présente comme "architecte du futur" et après un long travail d'introspection, qui l'a menée à la vie de ses rêves, elle propose sur son site Pranacanal, cette expérience à ses clients pour leur faire gagner du temps et leur permettre de vivre la prospérité dans tous les domaines de leur vie. En effet, dans sa vision de la Vie, c’est l’individu qui changera le monde, et non l’inverse.
Aussi, c'est vers Angella que nous nous sommes naturellement tournés pour décrypter les messages de SOUL.
Le synopsis de Soul, Disney Pixar : passionné de jazz et professeur de musique dans un collège, Joe Gardner a enfin l’opportunité de réaliser son rêve: jouer dans le meilleur club de jazz de New York. Mais un malencontreux faux pas le précipite dans le «Grand Avant» – un endroit fantastique où les nouvelles âmes acquièrent leur personnalité, leur caractère et leur spécificité avant d’être envoyées sur Terre. Bien décidé à retrouver sa vie, Joe fait équipe avec 22, une âme espiègle et pleine d’esprit, qui n’a jamais saisi l’intérêt de vivre une vie humaine. En essayant désespérément de montrer à 22 à quel point l’existence est formidable, Joe pourrait bien découvrir les réponses aux questions les plus importantes sur le sens de la vie.
Le message essentiel apprécié
Pour moi SOUL vient attirer notre attention sur le vrai sens de la vie qui se trouve dans l’être, et non dans le faire. Sans que cela ne soit réellement nommé ainsi, on peut à mon sens faire un parallèle avec la mission de vie.
Dans sa course effrénée pour devenir le jazzman reconnu qu’il souhaite incarner depuis toujours, pensant que c’est cette position qui lui permettra de trouver le plein épanouissement, le personnage principal perd peu-à-peu la connexion à son existence et à ces choses souvent banalisées mais qui sont peut-être justement l’essence même de la vie : le plaisir, l’instant présent, le lien que l’on crée avec les autres, la permission d’être soi et même celle de ne pas avoir de but ultime autre que de savoir apprécier de vivre.
A cette époque où la mission de vie devient un sujet à la mode mais malheureusement bien souvent relié uniquement à la vie professionnelle, ou en tout cas à ce que nous sommes venus faire sur Terre, SOUL pose une toute autre question : qui sommes-nous venus être ici ?
Et s’il fallait arrêter d’être en quête de quelque chose ? Cesser de considérer que nous avons forcément une unique voie de réalisation alors que nous pourrions simplement envisager que tout ce qui est porteur de joie est toujours juste ?
Mon travail me montre que la plupart des gens ont profondément intégré que la vie est difficile et que tout se doit d’y être une lutte. Je ne compte plus le nombre de personnes qui, à la découverte de leur mission de vie, m’ont dit «Ah c’est ça ?» avec une profonde déception affichée sur le visage. Parce que le message qu’elles trouvaient auprès de leur âme n’était jamais en lien avec un métier ou quelque chose de bien compliqué, mais simplement avec une qualité intérieure à développer pour se permettre de devenir la meilleure version de soi.
SOUL est donc une invitation à lâcher les résistances à vivre qui nous poussent à nous attacher à des artifices, représentés par des buts, simplement parce qu’ils nous donnent une opportunité de nous trouver une utilité. Ceci afin de faire l’expérience de ce qu’est vraiment vivre : simplement être en conscience du caractère absolument merveilleux de notre existence en ce qu’elle nous permet de goûter comme émotions au quotidien, en soi et dans le lien à l’autre.
L’ouverture vers notre âme
Si nous n’étions là que pour occuper un rôle de représentation dans la société, sans autre recherche d’épanouissement intérieur, la vie aurait-elle un sens ?
Peut-on réellement envisager aujourd’hui, et alors même que la vie nous ramène par tous les moyens à la nécessité de se rencontrer et de comprendre sa place dans le monde, que nous ne soyons là pour rien d’autre que pour meubler la Terre ?
En assistant au bilan de ce personnage qui prend conscience qu’il est passé à côté de sa vie en courant après une forme de reconnaissance sociale, nous sommes appelés à nous interroger sur la valeur sur laquelle repose notre propre existence.
Si vous mouriez demain, que dirait votre âme ? Aurait-elle le sentiment d’avoir été profondément nourrie d’expériences lui ayant permis de se comprendre, d’aimer et de s’ouvrir à l’autre, ou plutôt d’avoir mené une incarnation en recherche perpétuelle de quelque chose ?
Si nous n’étions qu’une personnalité et qu’un ego, ressentirions-nous parfois ce profond vague à l’âme lorsque nous ne sommes pas à notre place, que nous taisons nos besoins ou que nous persistons à laisser exister dans notre vie des situations qui amoindrissement notre valeur ?
Est-ce que nous assisterions à des nuits noires de l’âme, des crises de la quarantaine ou de la cinquantaine, des burn-out, en bref ces moments où nous pouvons avoir l’impression que l’autre se perd alors qu’en réalité il acte qu’il ne peut plus continuer à se mentir ?
SOUL nous propose d’envisager notre vie sous l’angle d’un choix plus large et qui nous dépasse : celui d’une âme qui vient y apprendre quelque chose, qui vient avant tout découvrir qui elle est. Et déjà, si l’on accepte cette vision il devient complètement obsolète de douter de son importance, de sa valeur ou de sa légitimité d’être puisque tout prend finalement son sens.
La représentation graphique des âmes
J’ai trouvé touchante cette représentation enfantine et asexuée des jeunes âmes représentées dans Soul. Ce choix vient pour moi appuyer sur l’apprentissage, la connaissance de soi, l’expérimentation et l’unité entre elles : elles sont toutes semblables avant de connaître l’expérience terrestre, elles ne savent pas qui elles sont et leur virginité d’apprentissages ne leur permet pas de se distinguer les unes-des-autres.
Et puis lorsque l’on retrouve ces âmes au moment de leur retour vers l’au-delà, elles ont su développer leur propre caractère, leur énergie, leur apparence qui au-delà d’être une représentation physique, vient surtout témoigner de leur vécu et du fait que chacun a découvert qu’elle était unique, qu’elle existait en-dehors de la projection renvoyée par l’autre.
Éléments peu clairs ou mal représentés
Le fait que les jeunes âmes se voient attribuer une personnalité avant de rejoindre l’incarnation terrestre m’a semblé manquer de précision, puisque nos personnalités sont justement forgées par nos expériences et apprentissages, permis par la vie terrestre.
Il m’aurait semblé plus pertinent de montrer ces âmes choisissent les paramètres principaux de leur incarnation à venir, et donc l’apprentissage principal à y réaliser. Et parler plutôt de traits de caractère particuliers devant aider l’âme dans la réalisation de sa mission.
Qu’est-ce qui t’a menée à dialoguer avec les âmes ? Quelle est ta manière de le faire ?
Même si ce sont mes soins d’âme qui m’ont réellement permis d’entrer en lien direct avec les âmes des personnes que j’accompagne, avec du recul je dirais que cela a toujours fait partie de moi mais que j’ai eu besoin de temps pour le comprendre.
Plus jeune, j’envisageais simplement cela comme une capacité à trouver et partager le bon mot, à créer le déclic, à percevoir les situations sous un angle différent et aidant pour l’autre. A cerner très rapidement les autres.
Et puis j’ai commencé à percevoir les différences vibratoires entre ce qu’une personne peut prétendre être/dire, et la vibration de son âme. Si je devais donner une image pour exprimer ceci, je dirais que je perçois une personne comme une mélodie, une vibration. Comme toute mélodie elle peut être très harmonieuse, mais il peut y avoir des fausses notes. Ma particularité est que je perçois ce «faux», que ce soit dans ce que la personne me dit, dans la façon dont elle se présente, dans ce qu’elle se dit à elle-même ou si elle n’est pas sur la voie de sa pleine réalisation.
Ce n’est pas toujours confortable pour l’autre car c’est un processus de dépouillement, d’accepter de se confronter à certaines choses que tout l’être met en général beaucoup d’énergie à essayer de cacher, mais cela permet de belles renaissances et une nouvelle compréhension des situations/émotions et des blocages.
Les messages me viennent intérieurement, le fait d’avoir développé ma propre reliance intérieure m’a appris à créer un espace de calme en moi qui laisse toute la place à cette réceptivité.
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