Botaniquement proche du riz, le riz sauvage (ou zizanie) occupe la même niche écologique : les marais peu profonds. On en trouve surtout dans la région des Grands Lacs, entre Canada et États-Unis, notamment dans le Manitoba et le Minnesota, où d’innombrables lacs et étangs sont le résultat de l’action érosive des anciens glaciers.
Le riz sauvage était récolté par les tribus amérindiennes de ces territoires, dont les noms évoquent les romans de Fenimore Cooper : Cheyennes, Algonquins, Dakotas, Ojibwas. Ils parcouraient les marais en canoës et faisaient tomber les grains dedans en battant les panicules proches de la maturité. De quoi assurer le dîner pendant les périodes où le gibier se faisait rare. Les immenses étendues de zizanie sont aussi le domaine de prédilection des oiseaux sauvages qui trouvent ses graines fort à leur goût.
Le riz sauvage : riche en acides aminés
Remis à la mode dans les années 1980, le riz sauvage est désormais cultivé comme l’autre riz et récolté à l’aide d’hydroglisseurs. Ses grains sont effilés, de couleur noire. Ils sont plus riches en protéines que le riz blanc, avec lequel il est souvent mélangé. Il contient de la lysine, un acide aminé plus rare chez les autres céréales
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Texte extrait du livre "Céréales, la plus grande sage que le monde ait vécue" de Jean-Paul Collabert aux éditions rue de l'échiquier.